Tour de l'Aisne de José

Récit par José de son tour de l'Aisne

18 juillet 2016 - 8 heures - Je quitte mon domicile en direction du Nouvion en Thiérache. Petite précision : je ferai le tour du département dans le sens inverse de celui proposé par l'organisation pour des raisons d'hébergements sur mon parcours. Il m'en coûtera quelques kilomètres supplémentaires.

La météo s'annonce caniculaire. Je ferai un maximum de distances en première partie de journée. Les éoliennes rencontrées seront toutes à l'arrêt par manque de vent ! Premier jour sans trop de difficulté. Je casse la croûte à Le Haucourt, dans le bistrot P.M.U., tenu par une charmante dame qui doit prendre sa retraite prochainement et s'expatrier au Portugal pour une question de "qualité de vie" !!!

Homblières est traversé à l'heure de la sieste : rien en vue - photo du panneau à la sortie du village. Il me reste quelques bornes pour rejoindre Villequier Aumont où j'ai réservé à l'auberge. Bonne bosse pour l'arrivée, auberge sympathique à conseiller : réhydration, douche, dîner, ballade dans le village, prise de nouvelles de chez moi et je me mets au lit.

Le lendemain sera ma journée la plus dure de cette randonnée. La chaleur continue à s'élever et le relief rencontré me contraindra à terminer la journée en toute fin d'après-midi sur les rotules. Les traversées des différentes vallées (Oise, Aisne, Ourcq, Clignon) ne seront qu'une succession de longues montées et descentes qui m'obligeront à puiser dans mes réserves. La forêt de Retz me procurera un petit temps de fraîcheur avant de terminer péniblement ma journée dans le petit village de Domptin à l'hôtel "Le Cygne d'Argent" : bon accueil mais prestations de médiocre qualité.

Troisième jour : je quitte l'hôtel de bonne heure en direction de la vallée de la Marne à travers les premiers vignobles champenois. Il fait déjà très chaud : pointage et photo à Essomes/Marne. Route calme vers Condée en Brie où je pointe ma carte de route en mairie et fais le plein d'eau fraîche. Je suis au point le plus au sud du département et j'entâme ma remontée vers Villeneuve sur Fère (maison natale de Camille et Paul Claudel) et Baurieux sur les bords de l'Aisne. Ma route est toujours ponctuée de longues montées et descentes. La journée se termine par les bosses du Chemin des Dames et la montagne de Laon dominée par sa cathédrale que je laisserai de côté !

Dernier jour qui va me ramener vers ma Thiérache : moment de calme pour arriver sur Sissonne, quelques souvenirs de jeunesse ! Plus de cinquante années en arrière me rappellent mon armée à Noyon et les manoeuvres réalisées au camp militaire de la localitée. Aubenton m'accueille et j'en profite pour reprendre des forces. L'arrivée se profile à l'horizon. Le final par les vallées du Thon et de l'Oise est des plus agréables.

Fin de ces quatre jours sans pluie mais sous une chaleur caniculaire qui m'a fait perdre pas moins de quatre kilos !

Déjà titulaire des B.P.F. et B.C.N., je n'ai pas eu à pointer ceux-ci.

José MASSART